mercredi 20 décembre 2017

Les programmes sont-ils politiques ?


Cette chronique est publiée en partenariat avec la revue « Le magazine de l’Education » du laboratoire EMA-TechEduLab de l’Université de Cergy-Pontoise.


Victor Duruy. Wikipedia

Comment les programmes pourraient-ils être autrement que politiques ? Telle serait une autre manière de poser la question. Le projet de l’école républicaine est un projet intrinsèquement politique à partir du moment où dès la Révolution française, il a été conçu comme la participation de l’État à la prise en charge de l’éducation des futurs citoyens, à une « éducation nationale » disait Lepeletier de Saint Fargeau en 1793.

Dès lors, l’écriture des programmes devenus nationaux sous Victor Duruy, a été mise au service d’un projet politique de grande ampleur : former des Français, des citoyens, des lettrés dont on attendra en retour la légitimation et la consolidation de l’État, impérial d’abord, républicain plus tard.

par Laurence De Cock
Docteure en sciences de l'éducation, Université Paris Diderot – USPC

Comprendre la cybermalveillance

La plateforme cybermalveillance.gouv.fr est un dispositif qui assume un rôle de sensibilisation, de prévention et de soutien en matière de sécurité du numérique auprès de la population française.
Comme le rappelle l'ANSSI, Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, vu l’augmentation du nombre d’attaques informatiques notamment de types rançongiciel et hameçonnage, la prévention et l’assistance technique de proximité portées aux victimes d’actes de cybermalveillance – particuliers, entreprises (TPE/PME) et collectivités territoriales jusqu’alors non accompagnés – constitue un objectif prioritaire.
La plateforme www.cybermalveillance.gouv.fr disponible depuis le 30 mai 2017 est un programme gouvernemental qui assume un rôle de sensibilisation, de prévention et de soutien en matière de sécurité du numérique auprès de la population française. Elle propose deux parcours, un premier pour les victimes d’acte de cybermalveillance et un second pour les prestataires de services informatiques de proximité. Le site contient également un ensemble d'articles (actualités, fiches pratiques, vidéos) traitant de problématiques liées à la sécurité du numérique comme les cyberarnaques, le hameçonnage, le rançongiciel, les virus par messagerie ou encore la défiguration de site web.
Les contenus présents sur le site internet du GIP ACYMA (Action contre la cybermalveillance) sont couverts par la « Licence ouverte / open licence », en version 2.0, sauf mention explicite. Par exception à la licence précédente, l’exploitation commerciale de ces contenus reste toutefois soumise à une autorisation préalable du GIP ACYMA. Les logotypes sont quant à eux protégés par des marques enregistrées auprès de l’Institut national de la propriété industrielle.

Didagéo : un blog sur la didactique en géographie

Le blog Didagéo a pour ambition de « faire connaître les travaux de recherche en didactique de la géographie » (page d'accueil). Le comité éditorial est composé d'universitaires spécialistes de la question (Sophie Gaujal, Sylvain Genevois, Caroline Leininger, Xavier Leroux, Jean-François Thémines et Christine Vergnolle-Mainar).
Plusieurs ressources sont susceptibles d'intéresser les enseignants, les candidats aux concours internes et externes, et leurs préparateurs :
  • Une sélection bibliographique classée en trois parties : pour découvrir, pour commencer à réfléchir à sa pratique, pour approfondir ses recherches. 
  • Une liste de thèses sur l'enseignement de la géographie depuis 1990
  • Une liste des dictionnaires de géographie

540 postes au CAPES d'histoire-géographie en 2018, 28 postes à l'agrégation de géographie

 

540 postes sont ouverts au CAPES d'histoire-géographie contre 680 en 2017. L'an dernier, 2 919 candidats ont effectivement composé à l'écrit, 23,30 % d'entre eux ont été admis à l'issue des épreuves orales.
À l'agrégation externe de géographie, 28 postes sont ouverts contre 34 postes en 2017. L'an dernier, 146 candidats ont effectivement composé à l'écrit, et 23,29 % d'entre eux ont été admis à l'issue des épreuves orales.
105 postes sont ouverts à l'agrégation interne d'histoire-géographie, autant qu'en 2017. L'an dernier, 785 candidats avaient composé à l'écrit, et 13,38 % d'entre eux ont été admis à l'issue des épreuves orales.

Un site de ressources géographie et prospective


L'institut français de l'éducation (IFÉ, autrefois INRP) vient de mettre en place, en partenariat avec le Cget, une plateforme consacrée à la démarche prospective en géographie : Géographie et prospective. Les partenaires sont l'ENS de Lyon, la région Hauts-de-France, l'académie de Lille, et le réseau de collègues et lycées Debeyres.
Qu'est-ce que la prospective territoriale ? | Une démarche d'enseignement | Carte des territoires étudiés
Quelques exemples de projets mis en avant : Cartographie sonore du quartier de l'Union (59) | Le street art et la friche Cuvry, symboles des dynamiques urbaines à Berlin | Saint-Amand-les-Eaux : une ville de proximité et ville durable en 2040.
Compléter avec Géoconfluences
Un article : Stéphane Cordobes, « Prospective : de l’ingénierie territoriale et urbaine à la pédagogie scolaire », Géoconfluences, septembre 2017.

De la smart city à la région intelligente


L’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France (IAU-IDF) consacre le n° 174 de sa revue Les Cahiers aux territoires intelligents.
L’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France (IAU-IDF) publie dans sa revue Les Cahiers une mise au point sur les dynamiques territoriales des villes ou régions intelligentes.

Cette ressource (PDF, environ 75 ko) indique comment cette tendance devient une clé d’aménagement et de développement des territoires locaux, villes comme régions.

D’ailleurs, France Stratégie, laboratoire d’idées public qui a pour mission d’éclairer les choix collectifs, consacre également depuis peu de nombreuses ressources autour des smart cities. Un forum mondial des villes intelligentes (site en anglais) a également eu lieu le 15 novembre dernier à Barcelone.

Ces nouvelles stratégies de gouvernance territoriale, d’abord urbaine, sont précisées dans un dossier de Géoconfluences et l’ensemble de ces ressources permettent de traiter en classe de nombreux aspects de prospective territoriale au cœur des programmes de géographie en vigueur.

Il est enfin possible de traiter de ces nouvelles tendances urbaines en s’appuyant sur un scénario pédagogique récemment indexé dans l’ÉDU’bases, proposé par des collègues de l’académie d’Orléans-Tours et qui traite de la ville de Detroit, illustrant la notion de shrinking city dans le contexte de mondialisation.

Scénarios pédagogiques traitant les thèmes de programmes :

En lien avec l’actualité : Jérusalem, une ville divisée chargée de symboles

Après avoir étudié le conflit israélo-arabe à petite échelle et la question des colonies juives en Cisjordanie, nous nous focalisons sur la ville de Jérusalem, dont l’étude recoupe les deux thèmes précédemment cités.
A la fois capitale de l’Etat d’Israël et ville sainte pour les trois grands monothéismes, Jérusalem cristallise les tensions et les divisions présentes à plus petite échelle (étatique ou régionale). Pour comprendre les rivalités de pouvoir sur un territoire, fondement de l’approche géopolitique, il faut arriver à cerner les représentations des acteurs. C’est ainsi qu’une analyse géopolitique de Jérusalem devra d’abord se pencher sur la symbolique des lieux, sur ce que le territoire représente pour les différents acteurs, pour ensuite voir quels sont les stratégies et les rapports de force des groupes sur le territoire...
Par Hervé Amiot

En lien avec l’actualité : Jérusalem depuis 1947, un statut ambigu

Crédit photo : Ines Gil
Chaque année, courant mai-juin, des milliers de personnes manifestent pour commémorer la prise de Jérusalem Est par Israël en 1967 durant le « Jour de Jérusalem » (Yom Yerushalayim en hébreu). Instaurée par l’Etat hébreu, cette journée célèbre l’unification de la ville en 1967 mais marque aussi un moment de crispation avec les Palestiniens, qui revendiquent de leur côté la partie orientale de la ville. Depuis 1967, l’Organisation des Nations unies condamne la présence israélienne à Jérusalem Est. Après avoir proposé l’internationalisation de la ville en 1947, l’ONU avait supervisé l’armistice de 1949, qui régissait le partage de la ville entre Israël et la Transjordanie. Aujourd’hui, la ville sainte constitue un point central de tension entre Israéliens et Palestiniens, qui n’ont pas trouvé d’accord sur son statut. Cependant, les différentes dispositions du droit international, ainsi que l’évolution de la ville, permettent de mettre la lumière sur son statut complexe... 
Par Ines Gil.

Motion à propos des concours (CAPES / Agrégation)

 
Réuni le 3 décembre 2017 au Lycée Saint-Louis à Paris, le Comité national de l’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie (APHG) a approuvé à l’unanimité le texte suivant, issu de la Commission universitaire de l’association, et invite ses adhérent(e)s, sympathisant(e)s et collègues à le diffuser largement.
La commission universitaire de l’APHG « réaffirme son attachement à un concours du CAPES externe d’histoire et de géographie fondé sur la préparation en histoire des quatre périodes qui sont au cœur de la formation du citoyen, s’émeut et s’étonne de la réponse de la vice-présidente du CAPES externe d’histoire et de géographie à la motion de la SoPHAU (Société des Professeurs d’Historie ancienne de l’Université) du 16 juin 2017.
Elle émet en outre son inquiétude devant la baisse du nombre des postes ouverts aux concours, notamment de l’agrégation externe d’histoire, et un doute sur les justifications de celle-ci ».
Pour les membres de la Commission universitaire de l’APHG : Jean-Marc Capdet (Montpellier, post-bac / Université), Amaury Chauou (Rennes, CPGE / Université), Frank Collard (Nanterre, Université), Nicolas Mathieu (Grenoble, Université), Chantal Pétillon (Lille, Université), Blaise Pichon (Clermont-Ferrand, Université), Claude Ruiz (Reims).
© Le Secrétariat général de l’APHG (Christine Guimonnet, Hubert Tison ; Marc Charbonnier, Claude Ruiz) avec les services de la Rédaction d’Historiens & Géographes. Tous droits réservés. 09/12/2017.

mardi 19 décembre 2017

Lettre d'information Édu_Num Histoire-Géographie n°39

Les programmes "S'informer dans le monde du numérique » en histoire et en géographie, qui s’ajoute aux autres compétences déjà présentes dans les anciens programmes (se repérer dans le temps, dans l’espace, pratiquer différents langages, etc.). Cette compétence se décline en différentes capacités et est présente en cycle 3 comme en cycle 4. 
entrés en vigueur à la rentrée 2017 ont introduit la nouvelle compétence
Comment apprendre à s’informer dans le monde du numérique ? C’est-à-dire, quelles capacités mettre en œuvre pour construire une véritable pratique de l’information, propre à l’histoire et à la géographie ? Quels outils mettre en place pour évaluer la maîtrise de cette compétence et la progressivité de celle-ci sur les cycles 3 et 4 ? Quelle continuité avec le lycée général, technologique et professionnel ?

Gérer la classe avec Classroomscreen

Créé par un enseignant néerlandais, Laurent Koppers, Classroomscreen permet de partager en vidéo des consignes pour toute la classe très facilement. Très simple d'emploi, le logiciel permet d'afficher le niveau sonore de la classe, une horloge, un nom d'élève etc.
 L'outil (gratuit, en français et accessible sans inscription) permet de travailler avec des widgets interactifs sur un fond d'écran personnalisable pour une projection en salle de classe. Il peut être utilisé comme outil de gestion de classe lors de la réalisation de travaux de groupes par exemple ou de séquences d'évaluation.
source: Le Café pédagogique