lundi 30 janvier 2017

La Palestine mandataire, l’Etat d’Israël et la colonisation

Par Matthieu Saab


The Arab delegation to the United Nations arrives at La Guardia airport in New York in September 1947 to attend a session adressing the Palestinian question. From left : Prince Faysal, General Secretary of Arab League Abdul Rahman Azzam Pacha, Palestinian Representative to the Arab Committee Emil del Ghouri. On November 29, 1947, the United Nations' General Assembly voted resolution 181 on the partition of Palestine in two states, one Jewish and one Arab.
INP / AFP
Lorsqu’Israël conquit la Cisjordanie à l’issue de la « Guerre des Six Jours » en 1967, aucun citoyen israélien ne résidait dans cette zone. Par la suite et quelques mois après cette occupation, un petit de groupe de Juifs religieux loua des chambres au Park Hôtel à Hébron à l’occasion de la Pâques juive afin de se rapprocher de la tombe des Patriarches, l’un des sites sacrés du Judaïsme (de l’Islam et de la Chrétienté également). Le gouvernement israélien accepta cette « occupation temporaire ». 50 ans plus tard, des centaines de milliers de juifs résident en Cisjordanie pour des raisons religieuses, historiques et pour protéger leurs droits. Mais les Palestiniens estiment que cette présence est un obstacle majeur à l’établissement d’un traité de paix définitif avec les Israéliens. La progression majeure du rythme de la colonisation ne laisse pas présager une fin probable du conflit entre Israël et les Palestiniens. C’est ce que nous allons expliquer dans la suite de cet article.

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